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Un cri du coeur pour les pères

J'ai posté le texte ci-dessous en réponse à une publication sur FB disant qu'en Suisse, depuis janvier 2018, la garde partagée est appliquée par défaut suite à un divorce et que l'application qui en est faite sans discernement mène à des drames abominables.

Aujourd'hui, je ne suis pas d'humeur à entendre parler de pervers narcissiques, de pères démissionnaires ni de femmes victimes.

Oui, dans la loi, au niveau fédéral, il est maintenant inscrit qu'on peut accorder la garde alternée, que c'est une option mais pas qu'on doit le faire par défaut.

Après, dans la réalité de la vie et des décisions judiciaires, la décision de garde alternée est rarement prise, au bénéfice d'une garde unilatérale, en général par la mère, avec droit de visite de quatre jours par mois au père, ainsi que de la moitié des vacances scolaires.

Une jurisprudence de septembre 2018 dit que, en cas de litige entre les deux parents, la garde alternée ne peut pas être instaurée ou qu'on doit y mettre fin si elle existe déjà.

Ce qui m'inquiète, moi, ce ne sont pas les rares cas de garde alternée qui se passeraient mal (mode de garde qui prend fin dès qu'il y a un conflit majeur entre les parents et qui n'est pas accordé si on habite à distance importante car on tient compte d'abord de l'intérêt de l'enfant), mais le "désenfantement" (comme on dit en France) de très nombreux pères, qui ne voient plus leurs enfants.

Ce qui m'inquiète, c'est le sentiment - et la volonté - de tant de femmes d'avoir des droits prédominants sur l'enfant, ce qui est tout à fait dommageable pour lui et totalement injuste pour les hommes.

A ma connaissance, en Suisse, aucune garde alternée n'est maintenue lorsqu'il y a conflit (autre qu'une mésentente "normale" après un divorce) entre les parents. Parce que les professionnels savent que ça nuit à l'enfant et parce que, comme dit plus haut, il existe une jurisprudence fédérale récente qui ordonne d'y mettre fin dans un tel cas.

En revanche, il y a de multiples cas de parents qui ne voient plus du tout leurs enfants, suite à de fausses accusations de toutes sortes, pendant des mois mais plus souvent des années, et ces parents-là sont majoritairement des pères.

C'est inacceptable !

La société a changé, qu'on le veuille ou non. Le système de pensions pour l'enfant vient d'être modifié par la nouvelle loi du divorce. Le parent gardien doit maintenant retravailler à 50 % à l'entrée de l'enfant à l'école, puis à 80% lorsque l'enfant entre à l'école secondaire, puis à 100 %. Heureusement !

Se marier, puis se divorcer, n'est pas une assurance-perte de gain pour des femmes qui décident de rester à la maison avec leur-s enfant-s parce que c'est plus confortable et qui font payer monsieur. Et, non, la situation complètement déséquilibrée qui en découle n'est pas favorable à l'enfant.

Il faut laisser les hommes prendre leurs responsabilités, leur faire confiance et cesser de penser que ce sont d'abord des porte-monnaies et que nous sommes d'abord de bonnes éducatrices. Parce que c'est faux, que les temps ont changé et qu'il vaut mieux s'adapter aux changements sociétaux.

En plus de la colère - ce qui se lit, je pense - que je ressens à l'idée de ces pères qui ne voient plus leurs enfants, ou si peu, je me demande que va devenir une société où tant d'enfants grandissent élevés quasi uniquement par des femmes.

Aujourd'hui, les Pères Noël Bleus vous accueillent sur leur stand en ville de Sion. Et moi je pleure avec ceux qui ne voient plus leurs enfants, les parents privés de leurs enfants étant majoritairement des hommes.

C'est une maltraitance grave de l'enfant que d'exclure l'un de ses parents de sa vie, hors cas d'abus avérés.

Lorsque vous lirez, dans ma "Lettre ouverte aux intervenants en protection de l'enfance" ce qui est déclaré comme "maltraitance" par certaines femmes, et qui débouche irrémédiablement sur une rupture du lien père-enfant, vous en aurez peut-être, comme moi, la nausée.

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