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Reprendre sa santé en main en s'informant

L’une des plus grandes impostures, débutée vers le milieu du XXème siècle dans les pays industrialisés, est l’accaparation par la médecine, relayée par l’industrie pharmaceutique, du domaine de la santé.

Comprenez-moi bien, je suis heureuse de la plupart des progrès dans le domaine médical. Je suis reconnaissante que la recherche existe. Je suis soulagée de savoir que, en cas de besoin, un chirurgien pourra m’opérer et je me réjouis de tous les progrès intervenus ces dernières décennies en matière de technique chirurgicale. Je suis également heureuse de pouvoir recourir aux médicaments de synthèse lorsque c’est nécessaire. Mais justement, par rapport à ces médicaments, comment se fait-il que nous acceptions d’être mis sous tutelle par l’organisation actuelle de la santé, ce qui, en Suisse, nous empêche par exemple d’acheter du paracétamol dosé à 1 gramme, certains anti-inflammatoires, des pommades antibiotiques, le patient-consommateur étant considéré, de manière générale, comme un écervelé ?

Qu’en est-il de l’éducation à la santé ? Qu’en est-il d’informations de base quant à la manière de prévenir la maladie et de soigner les maux simples, courants, comme les refroidissements et des infections bénignes ?

Savez-vous que plusieurs médicaments de synthèse sont la fabrication par imitation, en laboratoire, de substances que tout un chacun utilisait auparavant pour se soigner ? Exemple le plus connu, l’acide acétylsalycilique, qui est la substance active de l'aspirine, se retrouve dans l’écorce de saule, qu’on utilisait notamment en décoction. Comment se fait-il que nous ayons accepté d’être dépossédés d’un savoir populaire, si utile, à portée de tous, au détriment du pouvoir, et de l’enrichissement, de quelques-uns ?

Comment se fait-il que personne ne conteste devoir faire établir par un médecin un malaise ou une maladie qui justifie une absence de travail, alors même que le malaise ou la maladie en question ne nécessiterait pas forcément de consultation ?

Savez-vous que les normes établies pour le taux acceptable de cholestérol dans le sang ainsi que pour les résultats d’autres analyses de laboratoire, pour une pression sanguine dite normale, diffèrent d’un pays à l’autre, que plus ces normes sont basses plus nous sommes invités à consommer des médicaments, que la présence de streptocoques au fond de la gorge ne nécessite pas forcément un traitement par antibiotique, que les statines utilisées pour faire baisser le cholestérol qui, chez des invididus non génétiquement prédisposés, baisserait par une simple modification de leur alimentation, semblent engendrer tout autant de soucis que ceux qu’elles sont censées résoudre ?

Il existe un domaine dans lequel, vaccinations exceptées, on ne cède pas à un développement exponentiel d’interventions médicales : celui de la pédiatrie. Une partie de l’activité d’une consultation pédiatrique consiste à prodiguer conseils et recommandations aux parents, afin d’éviter des consultations non indispensables. Pourquoi la médecine générale ne procède-t-elle pas de même avec les adultes ? Mystère !

Pourquoi les médicaments efficaces et bon marché – tel le jus de chou pulvérisé, conditionné en comprimés et qui stoppait gastrites et début d’ulcères de l’estomac en un temps record – disparaissent-ils les uns après les autres des pharmacies ?

Une autre grande imposture est celle de la formation en sciences humaines où, plutôt que de rendre le savoir accessible à tous, on le morcelle, on le dispense par bribes et, si les formations de base sont chez nous gratuites, on fait ensuite payer toute spécialisation ultérieure à un prix souvent exorbitant, permettant aux plus fortunés de se former, plutôt qu’aux plus motivés ou au plus doués, étant donné, bien sûr, que les plus chanceux sont à la fois motivés, doués et en mesure de payer les formations qui les intéressent. Le domaine de la formation, et notamment celui de la formation en psychothérapie, fera l’objet d’une prochaine publication.

D’ici là, prenez soin de vous ! Pour les maux de saison : rhumes, toux, maux de gorges, sinusites, droguistes et pharmaciens sont à même de vous donner des conseils utiles et peuvent mettre à votre disposition des médicaments naturels, souvent très efficaces, avec des effets secondaires moindres par rapport aux médicaments de synthèse. Si cet article vous a plu, si vous désirez en savoir davantage sur votre santé, que je définis comme "un état de bien-être physique, mental et psychologique qui nous permet d'exprimer toutes nos capacités et d'en développer de nouvelles", abonnez-vous à mon blog !

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