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Calendrier de l'Avant - 19 et 20 octobre 21 - le principe de précaution

Comme on l'a vu hier, avant tout traitement médical, et avant toute mesure sociétale lors d'une épidémie ou pandémie, on s'intéresse à la balance bénéfice -risques.


Il convient de renoncer à toute mesure où les risques outrepasseraient les bénéfices - on appelle cela le principe de précaution.


Il semblerait que le principe de précaution n'ait pas été envisagé de manière suffisamment globale et que certaines de nos mesures aient eu un effet assez délétère sur les enfants : physique et psychologique. Or les enfants souffrent peu du Covid. Est-il raisonnable et acceptable d'altérer la santé des plus jeunes pour préserver celle des plus âgés ? La première réponse qui vient à l'esprit est que non.

Comment en sommes-nous arrivés à ne pas pouvoir nous exprimer à ce sujet, à échanger sereinement ? Comment se fait-il que les accusations viennent toujours des mêmes ? Personnellement, mon sens des responsabilités m'inciterait plutôt à renoncer à la vaccination, sauf celles des patients à risque, tant qu'on n'est pas assuré de la fréquence et de l'intensité des effets secondaires. Ce qui engendre ensuite des coûts, également une occupation hospitalière, etc. Alors qu'un grand pourcentage de personnes ne se sont faites vacciner que pour ne pas être exclues de différentes activités et pour pouvoir voyager, en aucun cas il ne me viendrait à l'idée de les traiter d'égoïstes ou d'irresponsables, et encore moins de leur souhaiter de subir ces effets délétères.


Le reste n'est hélas pas vrai et on a bientôt tout entendu : quand j'ai parlé de la diminution de l'immunité globale en lien avec les mesures de précaution, particulièrement chez les petits, je me suis entendu répondre, par du personnel de santé, que si on n'était pas content, on pourrait aller en Afrique, là, l'immunité globale est plus haute, et que, si ces égoïstes de non-vaccinés continuent, on sera toujours au même point dans 6 ans.


Ces propos sont inacceptables, et le seront de plus en plus au fur et à mesure que ce que constatent les soignants sur le terrain se fait jour : oui, certaines personnes deviennent très malades après les injections, oui d'autres décèdent, oui on peut traiter, oui, l'immunité naturelle de gens ayant eu le Covid est au moins autant durable que celle conférée par les vaccins, voire même plus complètes.


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