Le fond compte plus que la forme. Toujours, et en particulier lorsqu'il s'agit de relations humaines.
L'amour, ce n'est pas le calcul ni une relation de pouvoir.
A tous ceux qui ont une liste longue comme le bras de requêtes à satisfaire avant d'accepter autrui comme il est, bonjour !
A toutes les familles et belles-familles qui cultivent comparaison, rancoeur, envie et esprit de vengeance, bonjour ! C'est par vous que la haine s'incarne et que les guerres adviennent.
Laisser derrière soi les relations toxiques est un pré-requis au développement personnel, à l'épanouissement et à la paix de l'esprit.
Rester en lien avec ceux qui nous rejettent, nous dénigrent, abusent de nous, parce qu'ils sont de notre (belle-) famille, parce que ce serait tellement bien si c'était différent (mais ça ne l'est pas) est du déni auto-destructeur.
Quand les choses sont ainsi, figées, aussi difficile que ce soit, il faut tourner les talons et prendre un autre chemin.
Le respect dû aux parents n'est dû que lorsque les parents respectent les enfants qu'ils ont mis au monde. Violence physique, manipulation mentale, abus sexuels ne font partie ni du respect ni de l'amour.
Lorsqu'aucun dialogue n'est possible au sujet d'abus subis ou en cours, ces abus perdurent.
Lorsqu'on a le courage de faire valoir ses droits, parfois, les miracles surviennent et l'abuseur-euse réalise enfin qu'il détruit. Mais ça commence toujours en se plaçant dans un espace de respect de soi.
Sanctifier les relations familiales est contre-productif et inadéquat. 80 % des abus de toute nature à l'encontre des enfants surviennent au sein des familles.
Le pas vers la liberté, la dignité, la joie, est toujours d'abord un pas vers soi.
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