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Printemps et renouveau

Assise dans l’un des endroits publics où je préfère être assise – un bistrot – je fais l’une des choses que je préfère faire – écrire. J’ai mis du temps à comprendre comment je pouvais écrire – activité éminemment personnelle, s’il en est – et étudier dans des lieux si bruyants et, jusqu’à récemment, de surcroît enfumés. J’ai fini par comprendre que l’énergie du lieu me porte, celle des voix qui se répondent, des gens qui déambulent, cet espèce de grouillement qui est le fait d’un lieu dit de rencontre.

Etre assise ici m’aide à me sentir reliée aux autres, seule à ma table, sans même leur parler si ce n’est pour commander un café – à noter que je ne bois des cafés, que je n’aime pas, qu’au café, pour des raisons tout aussi mystérieuses – car pourquoi écrire s’il n’y a pas d’autres, maintenant ou plus tard, pour nous lire ?

21 mars, déjà le 2ème jour du printemps. On dirait pas. Il fait froid, le vent souffle, et le ciel n’est bleu qu’en de rares points entre les nuages.

Mais quel meilleur moment pour un commencement que celui du printemps ? Même s’ils ne sont encore qu’à l’état de promesse, on sait déjà que les bourgeons vont s’ouvrir, que des fleurs nombreuses et odorantes vont fleurir et que le fond de l’air va redevenir doux.

Aaaaatchou ! Personnellement, j’aime la pluie, en particulier celle du printemps, car elle met à terre tous ces pollens malfaisants qui irritent mes muqueuses et me procure ainsi un moment de répit. Je sais que quelque chose me dérange dans le retour du printemps tout en ignorant quoi exactement. Je sais que j’ai des difficultés avec les changements et que, s’il a été contraignant de se calmer pour entrer dans le cocon de l’hiver, celui-ci a fini par se révéler ouateux, sécurisant et doux et là, on pressent que l’explosion de couleurs, de chants d’oiseaux, de trop rares papillons, et la chaleur, c’est pour bientôt. Un nouveau changement. Une nouvelle invitation à s’adapter.

Cette année, j’ai envie de vous offrir un autre renouveau, une approche différente de la santé, avec un retour à plus d’autonomie – se soigner soi-même avant de courir chez le médecin - , une approche globale qui fait un lien entre ses aspirations profondes, ses valeurs et son état de santé, avec l’idée que se mentir à soi-même n’est pas anodin, et une vision où la qualité de nos relations – amicales, amoureuses, sociales, professionnelles- contribue à un état de santé plus florissant ou rend celle-ci problématique.

Tant qu’on y est, je vous livre ma définition de la santé, adaptée de celle de l’Organisation Mondiale de la Santé. Depuis 1946, l’OMS déclare que « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Moi, je préfère dire que : La santé est un état de bien-être physique, mental et psychologique qui nous permet d’exprimer toutes nos capacités et d’en développer de nouvelles.

Ce que je voudrais, c’est qu’au terme de 52 réflexions, une pour chaque semaine jusqu’au printemps prochain, au moins certains d’entre vous soient convaincus que la santé, c’est d’abord notre affaire, qu’on en est les principaux acteurs et que, comme l’écrivait déjà Voltaire – il y a donc beaucoup beaucoup de printemps – «Notre santé est une chose bien trop importante pour la confier aux seuls médecins ».

Sur cette conclusion en clin d’œil, je vous dis à mercredi prochain !

 

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