A un moment où une grande partie de l'humanité est confrontée aux agressions d'un virus très facilement transmissible, ce qui est une réalité, j'ai eu envie de vous parler de l'immunité en général, qui est influencée par des facteurs externes, par notre ADN, mais également par notre psychisme.
Quand quelqu'un est affecté d'une maladie auto-immune, bien souvent, celle-ci ne se voit pas. Or, ces maladies créent souvent des problèmes de santé importants, avec parfois de fortes douleurs et parfois aussi une issue fatale.
Je prétends, pour l'avoir testé et pour le pratiquer depuis plusieurs décennies, que l'introspection, qui amène à mieux se connaître et à identifier les facteurs déclenchants, la gestion de ses pensées, qu'on peut calmer grâce à la pratique de la relaxation profonde ou de la méditation, et un travail de développement personnel réduisent la fréquence et l'intensité des poussées jusqu'à parfois les faire presque totalement disparaître. Quand elles surviennent, bien sûr, il faut être traité médicalement.
Il faut rester vigilant-e. Moi, je sais que la pratique de la méditation et celle de l' "introspection proactive" qui, à partir de constats aboutit à des changements, m'a sauvé la vie. Elle a augmenté ma qualité de vie de manière exponentielle, m'a libérée de l'anxiété permanente dans laquelle je vivais et m'a permis de ne pas devenir complètement invalide.
Avec les réserves qui sont liées à un patrimoine génétique différent, à un environnement matériel différent, je peux affirmer que si la méditation m'a aidée, elle ne peut que soulager toute personne qui fait face à une maladie chronique. Lorsque j'ai commencé cette pratique, je pesais 45 kg, j'étais médiquée en permanence et j'avais été opérée à 4 reprises. J'avais des douleurs si insupportables que je n'avais quasiment plus de vie sociale et que je voulais mourir. En médecine, il est connu que les patients qui s'en sortent plus facilement, sont les "mauvais patients". Ceux qui questionnent sur le comment et le pourquoi, qui s'informent et choisissent en connaissance de cause, bref qui s'impliquent dans leur traitement et ne se laissent pas infantiliser. Proactifs plutôt que passifs ou juste réactifs.