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Calendrier de l'Avant - 16 octobre 2021


Depuis le début de la pandémie, on nous répète, encore et encore, qu’il n’y a aucun traitement pour le Covid.


Encore à ce jour, aux patients testés positifs et symptomatiques (rappelons qu’il est possible d’être testé positif et de n’avoir aucun symptôme), qui contactent des structures de soins, on dit de prendre du paracétamol contre les douleurs (maux de tête, maux de gorge et douleurs musculaires) et éventuellement de recourir également à l’utilisation d’antitussifs. C’est tout. (Je pense intéressant de relever qu’une étude récente déclare non adéquate la prise de paracétamol lors du Covid. J’ignore si cette étude a été définitivement validée.)


Si la situation évolue mal, alors seulement, certains cabinets médicaux, mais plus souvent des hôpitaux accepteront de recevoir les patients. Nous avons eu exactement 18 mois pour nous organiser, pour prévoir des espaces à part si nécessaire (ce que les cabinets de pédiatrie connaissent et pratiquent depuis longtemps, par exemple pour leurs jeunes patients qui viennent en consultation alors qu’ils ont la varicelle), mais la plupart des lieux de soins refusent toujours de recevoir les patients qui ont le Covid s’ils n’ont pas de symptômes vraiment importants.


Ce qui veut dire : pas d’auscultation pulmonaire, pas de radiologie, pas de prise de sang. Est-ce normal ? Bien sûr que non.


Enfin, ce pourrait être normal si, réellement, on n’avait aucun traitement à disposition.


Qu’est-ce qu’un traitement ? Par traitement médical, on entend la prise en charge, par du personnel de santé, d’une pathologie. Quand le personnel de santé en question est un médecin, le traitement passe quasiment toujours par les médicaments. Est-ce que le mot « traitement » s’apparente à une prise en charge médicamenteuse qui résout la pathologie en éliminant la cause, de manière certaine et à 100 % ? Bien sûr que non. Pour prendre une comparaison, diriez-vous qu’il existe des traitements contre le cancer ? Je pense que oui. Chacun d’entre nous répondrait affirmativement à cette question-là alors même que, en dépit des traitements anti-cancéreux, certains patients ne guérissent pas et décèdent. Soit dit en passant, un traitement du cancer qui aboutit à une guérison a éradiqué la cause du cancer. Ce n’est pas le cas d’autres traitements, qui soulagent simplement les symptômes, le temps que le patient guérisse de lui-même. Soulager les symptômes reste important car souvent des symptômes non traités sont le début d’une cascade de réactions délétères : par exemple, l’inflammation cause une douleur, qui elle-même entretient l’inflammation, qui peut déboucher sur une diminution de nos défenses contre la prolifération bactérienne.


Le Covid19 est l’infection par le virus Sars-Cov2 et plusieurs antiviraux ont été expérimentés, surtout des molécules nouvellement créées et extrêmement chères, dont le Remdesivir, dont on a abandonné l’utilisation en raison d’effets secondaires importants. Un antiviral efficace permettrait de réduire rapidement la charge virale et de diminuer l’infection et, à ce jour, aucun traitement de ce type n’a été officiellement reconnu comme efficace.


En médecine, régulièrement, on a découvert l’effet thérapeutique de certaines substances sur autre chose que ce qu’elles sont censé traiter. C’est le cas de certains anti-épileptiques, dont on a découvert incidemment qu’ils diminuaient de manière importante les douleurs neuropathiques, ces douleurs qui ne cèdent pas aux traitements habituels.


C’est en prescrivant des anti-épileptiques à des patients épileptiques qui souffraient également de douleurs neuropathiques qu’on s’est aperçu que, sous traitement, ces douleurs diminuaient. Alors, on a recouru à des anti-épileptiques pour la diminution des douleurs neuropathiques chez des patients qui souffraient mais n’étaient pas épileptiques et on a pu vérifier que les anti-épileptiques traitaient bien les douleurs, ce qui a conduit à les utiliser dans ce cadre-là. On ne comprenait pas bien le mode d’action, mais on a vu que ça fonctionnait bien. J’ignore si, à ce jour, on en sait plus sur le mode d’action. C’est ce qu’on appelle la médecine empirique ou evidence-based medicine en anglais, c’est-à-dire la médecine basée sur la preuve, mais on dirait plutôt, en français, la médecine basée sur l’observation de ce qui fonctionne.


Les douleurs neuropathiques ne sont de loin pas les seuls symptômes ou maladies traités par une molécule initialement destinée à autre chose. Certains antidépresseurs font régresser les douleurs chroniques, ce qui est un autre exemple de ce qui a été découvert par la médecine empirique.


Revenons au Covid. Il semblerait que des antiparasitaires diminuent la charge virale ou modulent la réaction immunitaire lors du Covid. C’est en tout cas ce qu’ont pensé des dizaines et des dizaines (des centaines ?) de médecins qui, se basant sur la médecine empirique, ont traité en tout avec succès des milliers de patients de par le monde avec l’ivermectine et la chloroquine, en réduisant rapidement les symptômes, pour aboutir à la guérison.

Des études ont été réalisées, certaines invalidées, d’autres pas, mais une question se pose : est-ce que, en période de pandémie (la chloroquine a été utilisée dès le début alors qu’on était en pleine panique), alors que les décès sont nombreux, il est pertinent de demander de renoncer à une médecine basée sur ce qu’on observe et d’ordonner que des tests soient réalisés en double aveugle et que les études soient validées par les pairs avant de soigner ? La réponse est clairement que non, ça n’est pas normal.

Je rappelle qu’une étude en double aveugle signifie que, en pleine pandémie, on aurait donné une molécule qu’on veut tester à des gens malades et un placebo à d’autres gens malades (donc en étant certain qu’eux, on ne les traitait pas, en réalité), pour voir si autant de patients du premier groupe décéderaient ou auraient de graves symptômes que les patients du deuxième groupe. Il me semble que, par ce mode de faire et alors qu’on est en situation de pandémie, et donc de transmission d’une maladie contagieuse qu’on ne maîtrise pas, on s’éloigne notablement de toute déontologie médicale et de l’éthique des soins en général.


C’est pourtant ce qui a été fait. Parce que l’administration d’antiparasitaires ne faisait pas suite à des études en double aveugle, on a ordonné, et on ordonne toujours, aux médecins qui soignaient par ces molécules de ne plus le faire, sous peine d’avertissement, d’amende, ou de radiation de l'ordre des médecins. En Suisse, oui, également en Suisse.


Primum non nocere, ce qui importe d’abord est de ne pas nuire. Je n'ai pas étudié le latin, mais on s’est tellement référé à ce principe de tout traitement médical qu’on sait maintenant tous ce qu’il signifie. Par ailleurs, en prenant à nouveau l’exemple du cancer, quand on se trouve en situation de danger de vie ou de mort, on prend régulièrement le risque de peut-être nuire pour tenter de sauver. Mais le Covid, apparemment, échappe à tout ce qu’on fait habituellement.


Contrairement à ce que vous avez certainement lu, la chloroquine et l’hydroxychloroquine ne sont en aucun cas des molécules dangereuses. Elles sont contre-indiquées, uniquement à haute dose et/ou pendant une longue durée, pour les patients présentant certaines pathologies cardiaques, qui ne peuvent les prendre que sous haute surveillance en cas d’extrême nécessité. Le traitement prescrit par Didier Raoult et l’institut dans lequel il travaillait ne recourait ni à de hautes doses ni à une prescription de longue durée. Quant à l’ivermectine, autre antiparasitaire, elle est notamment utilisée dans le traitement de la gale et connue pour le peu d’effets secondaires, tout à fait mineurs, qu’elle produit habituellement. Il semblerait que les antiparasitaires puissent s’attaquer à la membrane extérieure de certains virus pour les détruire.


Nous avons donc renoncé à soigner parce que nous ne pouvions pas prouver le mode d’action de ce qui a été observé par nombre de médecins : la réduction de symptômes suivie de guérison. De qui viennent ces ordres ? De l’ordre des médecins, en lien avec Swissmedic, en lien avec les politiques, en lien avec les sociétés pharmaceutiques productrices des vaccins, en lien avec la fondation de ce monsieur qu’il ne faut pas citer sous peine d’être taxé-e de complotiste, qui finance notamment différents instituts de recherche, les HUG et Swissmedic elle-même.


Donc, en résumé, votre médecin de famille ne peut plus vous soigner car la haute autorité médicale, en lien avec la politique, lui a interdit de vous soigner. Petite question : qui d’entre vous, en danger de mort (parce que les mêmes qui tentent de dicter à tout un chacun sa conduite nous rappellent sans cesse la létalité du Covid), préférerait ne recevoir aucun traitement plutôt qu’un traitement dont on ne sait pas bien comment il fonctionne, mais dont des études établissent qu’il le fait, alors que d’autres invalident cela, et qui n’a quasiment pas d’effets secondaires ? Personnellement, je choisirais sans hésiter la première option et il me semble que c’est ce que devait faire toute personne censée.


Parlons maintenant des anti-coagulants. L’un des effets délétères du Covid est de modifier la coagulation sanguine, aboutissant à la formation de micro-thrombus qui finissent par générer des caillots sanguins susceptibles de déboucher sur un Accident Vasculaire Cérébral ou un infarctus. Entre autres. Il semblerait donc que de traiter par anti-coagulant les patients qui ont un taux de D-dimères élevé devrait aller de soi. Pour cela, il suffit d’une prise de sang et d’une analyse, à coût très modeste. Les médecins qui contreviennent aux ordres officiels le font et plusieurs de ces mêmes médecins rapportent que lorsque leurs patients traités doivent se rendre à l’hôpital pour différentes investigations, souvent, les structures hospitalières demandent aux patients d’arrêter la prise d’anti-coagulant, au prétexte qu’on n’a pas objectivé de caillot sanguin. Effectivement, la formation d’un caillot sanguin survient par la suite…


Je vais m’arrêter là pour aujourd’hui, mon texte du jour étant suffisamment long.


J’espère que ces quelques lignes vous amèneront à vous interroger au sujet du refus qui est fait au praticien de soigner et, pour alimenter votre réflexion, j’ajouterai encore l’information suivante : la vaccination à large échelle et sans que toutes les phases de tests n’aient été terminées ne serait permise, de manière générale, dans tous les pays, que lorsqu’aucun traitement n’a été officiellement validé.

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