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Calendrier de l'Avant - 27.10.21 - quand la santé devient business

Je vous laisse lire l'article suivant et je vous demande de déterminer s'il s'agit de santé ou de business. Ouf, le dirigeant de Moderna nous dit que le vaccin est indispensable chez les petits, pour eux et aussi pour leurs grands-parents, que, sinon, ils vont contaminer et qui devront aller à l'hôpital à cause d'eux (ça fait quand même quelques semaines qu'on l'avait plus entendue, celle-là !). Et que d'autres vaccins, contre d'autres variants, qui, eux, seront bien plus mortels et bien plus contagieux (forcément ! Comment il le sait, ça, mystère, je pense que c'est de l'ordre de la prédiction illumin.. euh, éclairée) , seront absolument nécessaires dans les années suivantes. Et les non-vaccinés, eux, courront toujours un risque. Courez, braves gens, il en va de votre vie ! C'est l'ONG sans but lucratif Moderna qui l'affirme ! #santé #business #Covid19 #deontologieenberne #ethiqueenperil


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«Il faut vacciner les jeunes enfants.» La prescription est claire. C’est Stéphane Bancel, dirigeant français de la société de biotechnologie américaine Moderna qui la signe ce mercredi dans les colonnes du Parisien-Aujourd’hui en France. Deux jours plus tôt, l’entreprise a annoncé avoir obtenu des résultats positifs pour son vaccin contre le Covid-19 chez les plus jeunes, après des essais cliniques menés sur 4 700 enfants âgés de 6 à 11 ans.

«Le variant [delta] a changé la donne. On voit beaucoup plus de formes graves à cet âge. Ce n’était pas le cas l’an dernier», poursuit Stéphane Bancel depuis Boston. Et de rapporter le chiffre de «20 %» d’enfants parmi les Américains hospitalisés cet été, alors qu’il y avait «beaucoup plus de cas de delta qu’en France». «De plus, un enfant contaminé va transmettre le Covid à ses grands-parents qui, s’ils n’ont pas eu leur rappel, risquent de se retrouver à l’hôpital», ajoute le PDG.

Inflammations cardiaques

Oui mais voilà : au début du mois d’octobre, plusieurs pays scandinaves ont suspendu le vaccin Moderna pour les hommes de moins de 30 ans. Une étude associant la Finlande, la Suède, la Norvège et le Danemark a en effet établi un risque légèrement accru d’inflammation cardiaque pour cette population.

La France, par mesure de précaution, a décidé dans la foulée de suspendre l’utilisation du Moderna pour les troisièmes doses. «Il faut remettre l’église au milieu du village, tance Stéphane Bancel, aucun cas de myocardite n’a été rapporté chez les plus de 40 ans. Et chez les jeunes, on ne compte que quelques cas par million de vaccinés.» Selon lui, «l’intérêt de la vaccination» apparaît «nettement supérieur» dans un contexte de «pandémie mondiale»«le but est de réduire les hospitalisations». Lundi, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a finalement approuvé l’administration d’une troisième dose du vaccin anti-Covid du laboratoire Moderna aux personnes âgées de 18 ans et plus. La Haute Autorité de santé (HAS) devrait rendre un avis dans les prochains jours pour valider cette décision européenne.

Reste que le déclenchement de ces myocardites demeure flou. «Est-ce lié à la protéine [qui permet au Sars-CoV‑2 de pénétrer dans nos cellules] ? A la technologie de l’ARN messager ou au lipide à l’intérieur ? Ou encore au dosage, sachant que notre vaccin est trois fois plus concentré ?» interroge-t-il avant d’admettre qu’il faudra attendre «quelques années» pour en savoir «peut-être» plus.


Face aux variants, «trois vaccins supplémentaires»

En attendant, les laboratoires de Moderna œuvrent à la conception de «trois autres vaccins», encore au stade des essais cliniques, afin de contrer d’éventuels nouveaux variants plus contagieux. «Un spécifique au delta, un autre contre le beta, le variant sud-africain, et le dernier qui est une combinaison des deux dans un seul flacon», détaille Stéphane Bancel.

Cette stratégie répond aux hypothèses des scientifiques, qui pensent que «le plus probable», «c’est que le delta évolue en rajoutant des mutations de beta». «On risque donc d’avoir un virus plus contagieux et plus mortel dans le futur», met en garde le dirigeant de Moderna.

Pour le moment, le vaccin utilisé pour les troisièmes doses est le même que celui pour les premières et deuxièmes. «Mais, à l’hiver 2022, on aura trois vaccins supplémentaires et on choisira lequel on utilisera en fonction des souches qui circulent à ce moment-là», affirme-t-il.

Autre innovation en préparation : pour éviter de devoir recevoir une injection contre la grippe et une autre contre le Covid, Moderna développe en ce moment «un vaccin deux en un» qui devrait être «commercialisé à l’horizon 2023».

Avec peut-être, d’ici-là, l’espoir que la pandémie de Covid-19 se soit enfin résorbée : «Si les gens font leur rappel, je pense qu’à partir de l’été 2022, ils retrouveront une vie complètement normale», assure Stéphane Bancel, qui lance un ultime avertissement : «Les non-vaccinés, eux, courront toujours un risque.»





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