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LA TRAQUE

  • Photo du rédacteur: Isabelle Vuistiner-Zuber
    Isabelle Vuistiner-Zuber
  • il y a 6 jours
  • 3 min de lecture

On est le 10 mai 2025.



J’ai plusieurs projets professionnels en cours, très stimulants et prometteurs, une belle maison, une famille, des amis. Et pourtant… bientôt plus la force de sortir de mon lit. Chaque matin, me lever devient plus difficile.


A chaque médiatisation de mon point de vue, de mes projets, de mes actions, « elle » contacte absolument toutes les personnes et instances dont elle parvient à déduire ou à constater que mes projets les sollicitent ou pourraient nous amener à collaborer. Pour déverser son venin, épancher sa haine et étoffer ses propos délirants.


Alors, à quoi bon ? A quoi bon lutter encore ? ça fait vingt mois que ça dure et, contrairement à ce que j’avais pensé, elle ne s’est jamais arrêtée. Ça fait respectivement douze et treize mois que j’ai contacté le Ministère public vaudois, puis valaisan, et que j’attends que la justice veuille bien se mettre en marche.


Les propos sont toujours les mêmes. « J’ai été sa patiente » et « elle maltraite ses patients ». « Je voulais faire une médiation avec ma sœur et elle l’a empêchée de venir en médiation ». Cette femme n’a pas été ma patiente et j’ai vivement encouragé sa sœur, une amie, d’aller en médiation avec elle, autour d’un sujet familial. Mon amie ne l’a pas souhaité.


Les enregistrements diffusés sont toujours les mêmes, pour avancer que je n’aurais obtenu aucun diplôme, que je voulais faire mettre sa sœur sous tutelle, les photos aussi, qui viennent de ma vie privée, mais dont elle prétend que ce sont des photos d’enfants de ma patientèle, que je partagerais à tout va.


Le tout est mis hors contexte, ou tronqué, dans l’unique but de me décrédibiliser, de me détruire. « J’ai enfin les moyens de la piéger » a-t-elle dit à l’un des mes plus proches amis – qu’elle connaît, bien sûr, puisque, en bonne harceleuse, elle a également tenté de s’infiltrer dans ma vie privée. Le témoignage de cet ami est entre les mains de la justice. Qui ne bouge pas. A mieux à faire, sans doute. Mais en voyant la diffusion, il y a quelques jours, par une télévision locale, d’une procédure qui fait suite à « un échange de quinze e-mails » entre deux personnes, dont l’une accuse l’autre d’utilisation abusive de moyens de communication électroniques, je ne peux que penser que notre justice, elle aussi, dysfonctionne quelque peu.


La semaine prochaine, ma troisième plainte partira – ou sera jointe à la deuxième car, depuis celle-ci, d’autres associations encore, dont je fais partie ou désire faire partie, ont été contactées.


Une partie de mon temps est consacrée à des explications, justifications, preuves à l’appui, pour démontrer aux interlocuteurs à leur corps défendant de cette déséquilibrée malveillante qu’elle ment. A peu près comme elle respire. Et que ce qui l’anime est la rage d’avoir été rejetée, alors qu’elle désirait qu’on soit amies, la peur intense que je dévoile à la justice, dans les multiples actions délétères qu’elle mène contre de multiples autruis, toutes ses infractions graves à la loi, à l’encontre de nos semblables.


C’est une personne qui m’a contactée en tant que présidente du mouvement de coparentalité que je préside. Pendant huit long mois, j’ai cru cette femme victime d’autrui. Jusqu’au 20 septembre 2023, elle voulait nous financer, m’abreuvait d’éloges et de remerciements, ne m’attribuait que des qualités. Puis je lui ai dit que je ne voulais plus aucun contact avec elle, qui me transmettait en continu, en dépit de mes demandes de cesser, ses enregistrements illicites d’autrui et ses propos diffamatoires, et la guerre a commencé.


En Valais, ces dernières années, une jeune femme a mis fin à ses jours tandis que deux autres ont été tuées par arme à feu. Je ne suis plus jeune, mais je suis une femme. Je pourrais d’ailleurs tout aussi bien être un homme. Le harcèlement est le harcèlement, qu’on soit jeune ou non, qu’on soit un homme ou une femme,et genrer ses victimes ou prétendre que le harcèlement serait pire en fonction de l’âge, montre qu’on a encore que peu compris à ce qui est l’une des pires violences psychologiques.


Il faut cesser de parler de « stalking », qui n’évoque rien de clair pour nos concitoyens. Le « stalking », en français, c’est « la traque ». Pour savoir ce que vivent ses victimes, il suffit de visionner des vidéos de chasse à courre. La victime est ciblée, harcelée, entourée, jusqu’à sa mise à mort, physique ou sociétale, par ostracisation. La violence psychologique est toujours une tentative d’emprise et un contrôle coercitif.


Chaque jour, je lutte, avec de moins en moins de forces et un espoir de plus en plus vacillant. Pour ne pas sombrer et reprendre moi-même l’écriture de ma vie, j’ai décidé de livrer ce récit.


(Puis viendra le récit que j’écrirai en parallèle à ma sollicitation de la justice pénale.)


Isabelle Vuistiner-Zuber

 
 
 

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