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PMA et droits de l'enfant

  • Photo du rédacteur: Isabelle Vuistiner-Zuber
    Isabelle Vuistiner-Zuber
  • 5 avr.
  • 2 min de lecture

LE BLOG DU SAMEDI

J'ai attendu, en vain, que les politiques se positionnent, d'un point de vue éthique, au sujet de ce que serait un "droit à l'enfant" qui, souvent, écorne les "droits de l'enfant".

Attendu que quelqu'un, une instance, une association autre que celle que j'ai fondée (le Mouvement Suisse pour la Coparentalité Responsable - MSCR) se manifeste et dise qu'il n'est pas possible de recourir à quelque forme de procréation que ce soit, dans quelque contexte que ce soit, qui prive l'enfant de connaître d'où il vient, d'avoir une référence identitaire, et le moyen, dans sa tête, de se raconter l'histoire du pays, au sens symbolique, d'où il vient, celle de ses ancêtres, en commençant par celle de ses parents qui, même lorsqu'on les nomme "géniteurs", doivent toujours être deux afin d'aboutir à ce qu'il naisse.

Las, personne ne s'est manifesté ouvertement. La réflexion intellectuelle et l'honnêteté qui l'accompagne sont souvent à mille lieux de ce qui sert les petits intérêts partisans de "la" politique telle qu'on la vit, où ceux qui se sont rendus les plus populaires, avec une propension à l'adaptabilité telle, une fois en place, qu'on pourrait presque la nommer "compromission", gouvernent nos communautés, grandes ou petites.

Alors oui, connaître à dix-huit ans l'identité du donneur de sperme qui a abouti à notre existence est un pis-aller, mais le minimum qu'on puisse accorder aux enfants conçus par PMA.

Nos sociétés occidentales connaissent les ravages, à différents niveaux, de l'isolement créé par une vision nucléaire de la famille. En ôter un membre de plus - le père - sans élargir la prise en charge de l'enfant à l'équivalent occidental du village africain aboutit à un isolement encore plus grand, et délétère, de la femme et de l'enfant. Hélas, la mise en œuvre de la protection de l'enfant, telle qu'envisagée par nos institutions, ne participe pas à cet élargissement-là puisque, en cas de difficultés rencontrées par la mère, on préfère confier l'enfant à une famille d'accueil ou le placer en foyer plutôt que d'inclure la famille élargie dans sa prise en charge. Merci à Anna Lietti pour sa chronique de ce jour dans 24 Heures, si pertinente et utile, qui a alimenté ma réflexion. Isabelle Vuistiner-Zuber


 
 
 

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