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Cours de pleine conscience


J’ai fait connaissance avec ce qu’on nomme pleine conscience, qui permet la pleine présence, lors d’une retraite effectuée à l’âge de 18 ans chez les Visitandines de Fribourg, un ordre de nonnes catholiques qui vivent semi-cloîtrées et dans le silence.

A cet âge-là, affairée toute la journée à l’effanage des carottes et au repassage, sans que la bavarde que j’étais soit autorisée à parler, afin de ne pas périr d’ennui, j’ai mis mon attention tout entière dans les gestes que je faisais : lorsque je pelais les carottes, je sentais leur texture, leur odeur, le contact de ma main avec l’éplucheur. Lorsque je repassais je mettais mon attention sur toutes les parties de mon corps sollicitées par le repassage, présente avec tous mes sens.

Le soir, pas de télé pour me distraire de ma propre existence et personne à qui parler, donc j’observais mes pensées.

Je ne savais pas, alors, que la pleine conscience allait débouler en force à l’Occident, reprise, bien sûr, par la science tant on ne peut pas se satisfaire, ici, d’une pratique spirituelle, principalement attribuée au bouddhisme, enfin en lien avec une sorte d’exotisme religieux.

Tandis que le mental conscient est occupé à effectuer les mêmes gestes, à répéter un mantra, à observer la respiration, l’inconscient, lui, s’élargit, se réorganise, devient de plus en plus habité et le corps en bénéficie, qui se calme, se régénère.

J’ai pratiqué course à pied, ski, vélo, marche en montagne, natation, le tout de manière assez intensive et je n’ai jamais cessé de pratiquer la danse. Si l’adepte de mouvement que je suis a pu se ressourcer en pratiquant la méditation c’est que dans cette pseudo-immobilité la vie grouille.

Ce à quoi je résiste, hors ou en moi, se renforce, tandis que ce que j’observe et accueille, s’installe ou me traverse mais ne prend plus toute la place. On n’est jamais que douleur, souffrance, révolte ou même joie. C’est un peu ça l’idée : s’observer sans s’identifier à ce qu'on pense ou ressent, en matière d’émotions ou de sensations corporelles.

En tant qu’être vivant pourvu de conscience, je vis et ai cette capacité, ce petit espace en moi, qui m’auto-observe. C’est cet espace-là que je peux investir ou délaisser. L’investir va m’amener à mieux me connaître et à pouvoir choisir.

Mon nouveau cours « Vivre en conscience pour accéder à la pleine présence »

est une approche originale de la pleine conscience, qui inclut un travail corporel tout en douceur, dérivé de l'anti-gymnastique, du mouvement et toucher conscients. Elle est enrichie par ma longue expérience de la méditation chrétienne, hindouiste, bouddhiste et d’approche scientifique ainsi que de la pratique intensive de différentes méthodes de relaxation : sophrologie, respiration consciente, visualisation, auto-hypnose.

Pour plus d’information, quant au contenu, lieu, dates et prix, rendez-vous sur https://www.cabinetequilibre.ch/cours-et-goupes-de-parole (si si goupes, ça doit être un bug du système... mais il suffit de cliquer sur le lien !).

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